Tout est possible pour refaire un siège. On peut bien entendu marier les techniques. Mais si votre siège est ancien, sa restauration avec des matériaux modernes en réduira considérablement la valeur.

Garniture traditionnelle.

Autrefois, l’assise des sièges était composée de garnitures de crins, soutenues par des sangles. Le confort était assez sommaire et ne tenait que dans le crin utilisé. L’introduction de ressorts entre sangles et crin, vers 1825, va amener de la souplesse et donner ces lettres de noblesse à la tapisserie d’ameublement.

C’est cette garniture traditionnelle, dite semi-classique, que je perpétue pour la rénovation de vos sièges anciens.

Une assise qui s’assouplit à l’usage

Durant l’étape du guindage, les ressorts sont liés entre eux par un quadrillage de cordes. Ils sont également arrimés aux montants du siège et surbaissés. Ils vont encore subir une compression lors de la pose de la garniture qui se fixe bien tendue.

Durant les premiers mois d’utilisation du siège, la garniture s’affaisse légèrement. Les ressorts en profitent pour reprendre de la hauteur. Le siège y gagne alors son confort de croisière, tout en souplesse.

« Je vis mon métier à travers une quête de perfection. Bien entendu, celle-ci n’est jamais atteinte mais elle alimente ma motivation à toujours m’améliorer. C’est ainsi que j’aime travailler, en prenant le temps du travail bien fait. »

Garniture contemporaine

Pour les sièges plus récents, la garniture est en mousse.

Les matériaux modernes n’ont pas la même tenue dans le temps que les matériaux traditionnels. Néanmoins, ils ont beaucoup évolués depuis leur apparition. On dispose aujourd’hui de mousses qui, si elles sont correctement mises en œuvre, ne vont pas se désagréger à l’usage, comme c’était le cas auparavant.

Je choisis avec soin la qualité et la densité des mousses que j’emploie (Bultex). J’apporte également une attention particulière à la ouate synthétique qui les recouvre. Autant de précautions qui garantissent la bonne tenue au fil du temps.